lundi 11 novembre 2013

Lily Bart

Pour ma Lily Bart, héroïne de mon Edith Warthon, j'ai décidé de m'attaquer à du lourd, du très lourd puisqu'il s'agit de reproduire une robe à tournure. Pour commencer, le choix du tissu est primordial, celui-ci doit-être épais et facilement malléable et pour se faire, je choisis donc de la doublure que je monte en fronce sur l'arrière pour le côté bouffant. mais avant cette épreuve, j'ai monté une tournure avec de la rigilène, du cordon et suffisamment de fil pour la faire tenir droite.
 
Voici là le corset de la belle. Rien d'extraordinaire. J'aurai pu lui donner un bien meilleur aspect mais je décide de ne pas trop m'y attarder après néanmoins quelques retouches sur les coutures qui laissaient à désirer.  
 
La tournure montée, je trouve un tissu à mailles espacées pour recouvrir le tissu-doublure noir à volants. Le résultat me convient puisque facile à ôter et à remettre en place sans devoir contorsionner mon modèle. Un joli ruban violet viendra compléter le dessus.


 Monter la chemise fut chose aisée. J'ai pris d'anciens patrons de base pour reproduire cette blouse avec des manches que je voulais bouffantes. Le plastron sur la poitrine est ma petite trouvaille pour lui donner un aspect "bonne élève". Pour le tissu du dessus, ce vert convient à sa rousse chevelure et comme il froisse pas mal, je me résigne pour le moment à vouloir continuellement le défroisser.
 Pour le moment j'ai choisi ce petit gilet en panne de velours (ce n'est pas de la tarte!) que je garderai pour plus tard. Il est du plus bel effet et j'en raffole bien que dur à travailler. Pour ma Lily Bart rien ne doit être laissé au hasard et surtout pas une pièce pour l'extérieur.


Lily

dimanche 10 novembre 2013

Juliette Récamier (Tome 2)

 Pour notre Juliette Récamier, qui se veut la plus coquette des femmes de son temps, on part avec un spencer, ce ravissant chapeau et ce sac-aumônière ; le tout agrémenté de perles et de boucles dorée pour la ceinture, plumes de paon pour le couvre-chef et la voici prête pour une sortie quelque part près des Tuileries.  
J'adore l'effet miroir de cette pose! On pourrait la croire en présence de son double, mais il n'en est rien. Coquette Juliette avec ce chapeau et ce spencer. Je craignais que ses sous-vêtements alourdissent sa taille, mais non! On jurerait qu'elle garde la ligne d'ailleurs finement soulignée par cette ceinture en voile rouge et cette grosse boucle dorée. Au début, je pensais pouvoir fermer le spencer et j'y ai renoncé, cela l'aurait quelque peu boudinée.



Un faible pour ce petit ruban noir qui est relativement discret pour cette coiffe. Plusieurs essais réalisés pour le nœud du chapeau et comme je ne voulais pas qu'il soit trop gros, en fouillant dans mon Joyeux bordel, j'ai fini par trouver ce fin ruban. Pour ce qui est de la plume de paon, un peu de colle à tissu et la machine à coudre ont suffi à la fixer; on verra avec le temps si elle tient ou non.

Juliette Récamier (Tome 1)

Juliette Récamier en sous-vêtements. Un vieux délire, celui de l'Empire et en voyant cette Tonner Dolls un peu gothique avec son teint albâtre, je me dis qu'elle peut convenir dans le rôle de Juliette Récamier, maîtresse de Chateaubriand et aussitôt dit, aussitôt fait! Je lui couds une chemise un peu ample mais bien échancrée et ensuite je lui fabrique un corset (dernière vignette), le tout recouvert d'un cache-corset qui ressemble un peu à une salopette sans jambe (ah, ah, ah!)
 Ce gros plan permet de voir, les trois pièces réunies dans une seule et même image. La blouse, le corset et le cache-corset. Finalement c'est un peu ample mais je me dis qu'au moins elle n'aura pas froid.


Nana Belle Jambe (French cancan)

Pour ce modèle French Cancan, je me lâche complètement! Et comment? Avec un fond sonore, celui d'Offenbach et c'est parti! Plus rien ne m'arrêtera...de la motivation j'en ai vraiment eu besoin. Le jupon fut le plus long à réaliser (il faut compter une heure pour chaque rayon et il y en a plus de dix; je vous laisse compter) mais pas le choix. Je veux que ma Nana Belle Jambe soit la plus jolie, normal c'est la meneuse de revue, celle qui finira le show par un grand écart. Alors vous comprenez bien...



Un petit aperçu du jupon avec tous ces petits plis. Un régal pour les yeux mais pas pour les doigts.
Le couvre-chef est le résultat de trois essais. Couper, assembler et coudre. Deux essais envoyés à la poubelle pour ne garder que celui-ci. Les plumes j'adore ça! Cela habille complètement et donne de l'allure à une toilette. Vous comprendrez dans mes prochains modèles. Je vous laisse déjà apprécier ce modèle-ci.


 Nana Belle Jambe sans son chapeau. Cette Doll de chez Tonner (bien évidement) n'est autre que la Superwoman avec son regard galactique et son généreux balcon, un peu dissimulé sous les froufrous de son corsage. Regard mutin et mue capricieuse. Impossible de résister à ce joli petit minois. Une de plus dans ma collection de Tonner Dolls.





 Le jupon dans toute sa complexité! Des heures de pose pour ce mythique jupon. Ma Nana Belle Jambe se doit d'être choyée, alors je ne recule devant rien pour donner l'illusion de la perfection. A bon spectateur, salut!

Gone With The Wind (remake)

Depuis le temps que cette idée me trottait dans la tête... alors on se lance dans ce projet de robe de portée par Scarlett O'hara interprétée par Vivien Leigh. Mythique tenue que je me devais d'essayer. Voici donc le résultat final sans le chapeau que j'ai ajouté plus tard. On voit clairement la robe dans toute son ampleur. Qui dit robe dit crinoline, alors là par question de tromper les aficionados du genre, il me faut donc reproduire une crinoline (encore une!) que l'on distingue clairement dans les photos du dessous.
 Modifications apportées sur la ceinture. Ici on la voit droite, mais terminée par une pointe en son milieu. Mon premier essai jupe n'est pas satisfaisant rapport aux plis que je voulais aussi fidèle que ceux de la robe de Scarlett aux Twelve Oaks. Donc après avoir doublé le tissu sur sa longueur, je l'assemble et l'ajuste...le résultat cette fois-ci est convaincant. Trois petits nœuds plus tard je termine enfin avec le corsage et cela n'a pas été une mince affaire. Je vous laisse constater le résultat.

 Là on voit clairement la mousseline sans le tissu fleuri. Il est agréable car doux et fluide, un plaisir dont on ne peut s'en lasser. Comme dans les robes d'époque, les mises sont en deux morceaux : le corsage et la jupe. Le plus difficile fut je l'avoue, le corsage avec ses volants et les nez.